La vérité sur l’ébouriffée

Nathalie
Dargent

Je suis

intriguée, enthousiaste, sociable, têtue, bricoleuse, et j’ai un grain de beauté sous le nez.

J’aime

qu’on me raconte des histoires, les cabanes dans les arbres, regarder les étoiles, écouter la nuit, imaginer les gens quand ils étaient enfants, monter à cheval, escalader les montagnes, parler hibou, raconter des histoires.

Et puis

j’ai visité le gouffre de Padirac, escaladé des montagnes, joué L’Alouette, été marchande de glace, roller girl, gardienne de musée et j’ai vu l’océan. Mais je n’ai jamais, jamais, jamais gagné à Je te tiens tu me tiens par la barbichette.

Nathalie Dargent vit à Paris, dans une cabane en haut d’un arbre. C’est une championne de ricochets en rivière. Elle noue les queues de cerise du bout de la langue.  Elle aime les chocolats chauds à la crème Chantilly et à la guimauve, et qu’on lui raconte des histoires. Depuis qu’elle a été mordue par une licorne enragée, elle s’est mise à en écrire. Et elle oblige des éditeurs à la publier, sous la menace d’un pistolet à eau.