Montreuil 2015, fin aujourd’hui.
J’ai aimé : 1) Rencontrer Jean-Marc, l’illustrateur du Petit Tailleur de pierre – c’est chouette de mettre un visage sur un talent, surtout s’il est souriant, chaleureux et gentil ! 2) Revoir Sandrine qui est l’une de mes personnes préférées dans le monde de l’illustration. 3) Papoter avec Guillaume Griffon, grâce à qui L’Agrume devient plus excitant chaque année . 4) Croiser des copines ; des lecteurs ; d’enthousiastes futurs libraires. 5) Découvrir des livres captivants.
J’ai détesté : 1) La chaleur, comme toujours. 2) Une certaine morosité du salon, moins joyeux, moins affairé, moins foufou que d’habitude, et avec moins d’enfants. 3) Les parents qui s’en prennent à leurs enfants parce qu’ils en ont marre de la chaleur, du bruit, et on les comprend (d’en avoir marre, pas de s’en prendre aux enfants). 4) Découvrir que parfois derrière les livres qui m’attirent se cachent des auteurs qui ne m’attirent pas du tout.
Eh ho, les gens ! Quand les lecteurs poireautent à notre signature, c’est relouche de s’interrompre 20 mn sans un mot d’excuse pour taper la causette à un pote qui passe par là. Marre des cuistres qui prennent les lecteurs en otage. Pour ceux qui ne le savent pas, il y a une salle réservée aux auteurs, où on nous offre du soda et des cafés gratos.
Hier, j’ai croisé au moins un dessinateur dont le talent m’a sauté aux yeux. Et les mauvaises manières aussi. Quand on pense à ceux si talentueux qui sont aussi des gens exquis, ça ne donne pas envie de bosser avec lui.
Je trouve la muflerie très ennuyeuse. Je sais, je ne suis pas une fille à la mode.
Coucou L’Ebouriffée ! Je vois la Mégalopole de Cléa Dieudonné dans ta joyeuse
sélection. J’ai adoré ce bel objet livre et my little one too…Te lire me remet en tête de le déplier à nouveau…
Rha ! J’étais en train de papoter avec son fantastique éditeur (qui fut le mien en un temps béni) quand mon regard tombe sur ce livre… Trois minutes après, je rompais mon vœu pieu de l’année (ne pas faire péter la carte à Montreuil)… Il va sans dire qu’une fois la carte en main, ce vœu s’est définitivement perdu en chemin, le temps que je rejoigne le stand où je signais… Magnifique, non ?