Sablet, la folle journée

J’étais invitée à la 28ème journée du livre de Sablet.

Côté Guermantes, pas grand monde. Les lecteurs se pastissent au café.

Côté Guermantes, en littérature vieillesse, y’a pas foule, sans déc. (Nan je blague.)

Cette « journée du livre » dure en réalité 2 jours et les organisateurs appâtent malicieusement les auteurs en l’intitulant « journée des livres et du vin. »

La tente la plus chic !

La tente so chic ! (Et la mieux fréquentée, ça va de soi.)

Ils n’ont cependant pas besoin de se fatiguer pour nous attirer : chez les auteurs jeunesse, où l’info circule bien concernant les abreuvoirs, la journée de Sablet a une côté d’enfer.

Auteur racontant ses souvenirs de Sablet.

Auteur racontant ses souvenirs de Sablet.

J’ai constaté sur place que le mot « enfer » n’est pas là par hasard : à Sablet, il fait 45°.

À 45, mon téléphone a fondu.

Faudra me croire sur parole : à 45, mon téléphone a fondu.

Les organisateurs nous ont arrosé de toutes les façons possible pour éviter la lyophilisation totale (eau, brumisateur, cuvée du livre et limoncello fait maison – en fait c’est bon cette liqueur qui colle).

J’ai rencontré des auteurs ébouripoustouflants…

Brigitte, notre star médiévale.

Brigitte, notre fine (et élégante) star médiévale et l’adorable poète Michel…

Le délicieux roi Christian.

Le délicieux roi Christian.

Pascale, Alan, Andréa notre belle arroseuse.

Pascale et Alan en voie de déshydratation, et Andréa notre belle arroseuse.

Les couleurs de Pascale.

Les couleurs de Pascale.

Il y avait des gens adorables, de la truffe au menu, l’habituel lot d’aventures poilantes (mon gag récurrent du petit coin mal fermé, les feutres fondus, la voisine fondue aussi…).

J’ai signé mon poids en bouquins (tiercé gagnant : Charlotte et son cheval, Choses petites et merveilleuses, Mon ami Kemushi) et beaucoup parlé avec mes lecteurs.

Ce jeune érudit avait une conversation ébouriffante (si !). (Notez le regard de la sœur, irrésistiblement attiré par…)

Jeune érudit amateur de Kami. (Notez le regard de la sœur, irrésistiblement attiré par…)

Verdict ? Sablet, c’est ébouriffant ! J’aimerais déjà y retourner. 😉

NB : Mon colonel, si tu passes ici, sache que le voile est enfin levé concernant Edgar et Léopold ! ❤

Les enfants de Laval

Les bibliothèques de Laval Agglomération m’ont invitée pour deux jours de rencontres. Cette aventure s’est révélée ébouripoustouflante !

Laval est la patrie d’Alfred Jarry et du douanier Rousseau (ce qui en dit long sur le grain de folie qui assaisonne le coin) et c’est une ville qui aime les livres. En deux jours, j’ai découvert des bibliothécaires pétillantes, des intervenantes BCD enthousiastes, des bénévoles dévouées, des libraires fans de littérature jeunesse et de bd, des associations à fond dans le roman… J’ai constaté que le raout d’inauguration de la librairie Corneille attire plus de monde qu’un grand bal à l’Opéra… J’ai passé une soirée délicieuse à invoquer les mânes de Marguerite Duras et de Saint-Simon… Et surtout, surtout, j’ai partagé des moments précieux avec des classes malignes et généreuses, dont les élèves sont non seulement de jeunes lecteurs passionnés mais aussi des poètes, des nouvellistes, des illustrateurs et des romanciers de moins de dix ans. Qui dit mieux ?

saint berthevin

Les enfants de Saint-Berthevin

Louverné 3

À la médiathèque de Louverné

Folioscopes Chez nous on danse

Les folioscopes ébouripoustouflants d’Argentré !

Snif c’est déjà fini, on rentre à Paris…

cochon de Laval

Ce cochon s’est révélé un sujet de conversation incontournable dans le train et le métro.

Et tout ça parce que Chez nous on danse !

chez nous on danse

Merci aux enfants et aux enseignants des écoles du Lac, de la Forêt, Jean-de-la-Fontaine et Jean-Yves-Cousteau, et à tous ceux qui ont permis, favorisé et organisé ces jolies rencontres : Véronique, Lætitia, Ghislaine, Béa, Simon, Charline, Arlette, etc.